lundi 29 novembre 2010

Abel Tasman National Park

Après 3 mois d’absence –oops- nous revoilà partis pour de belles aventures, motivés plus que jamais à quelques mois de notre retour pour la France, un baroudeur-euse en plus !
Joli week-end de printemps en perspective, nous voilà sur les routes, fenêtres grandes ouvertes, lunettes de soleil sur le nez, musique à fond, tongs aux pieds, c’est bon de respirer la chaleur après ce long hiver.
Sur la route, pas d’étonnement, des montagnes vertes de forêts, d’autres jaunes d’ajoncs et même quelques roses au coucher du soleil, miam, joli spectacle. Mais jusque là rien de nouveau, la surprise, la vraie, c’est le lendemain lorsque l’on débarque dans l’Abel Tasman, paradis sur terre, plages de sable doré et eau transparente, 27 degrés, là la Nouvelle-Zélande nous surprend encore…
Après une visite de la ville de Nelson, direction le parc National, après midi plage, sieste enfoncés dans le sable doré, des rires d’enfants au loin, puis baignade car le soleil chauffe trop, l’eau est encore bien fraîche en ce mois de Novembre ! Soirée barbec’ et apéro dehors avec les canards, là ca sent vraiment les vacances !!
Le lendemain, départ matinal en bateau qui nous dépose sur un des chemins côtiers du parc à une heure de là, le soleil est encore bas, la mer calme, les mouettes s’éveillent, un pur bonheur, débarquons dans une crique déserte d’où part un chemin de 4 heures. C’est parti pour longer cette magnifique côte, traversons forêt tropicale, plages paradsiaques, toujours avec des vues imprenable, pont suspendu à plusieurs dizaines de mètres du sol, cours d’eau, cascades, c’est parfois raide, et le rythme doit d’adapter à mon gros bidon mais on se régale !!
Pause pique-nique sur une plage ensoleillé, baignade rafraîchissante bien méritée et bronzette avant de reprendre les 2 heures de marche restantes. Le bateau nous attend à Anchorage Bay, en tout plusieurs kilomètres parcourus, un régal de journée, avec en prime un temps estival, que rêver de mieux ? Sur le bateau du retour, du sable pleins les orteils, du sel sur le visage réchauffé par le soleil, on se pose et profite du paysage de ce magnifique coin qu’est l’Abel Tasman…
On ferme les yeux et profite, quelle chance, on oubliera jamais tous ces moments magiques…

lundi 16 août 2010

Ooooooo SAMOA !!

Après de longs mois d’hiver, besoin de couleurs, de chaleur, de sourires, de sable chaud, de siestes sur la plage et d’eau à 27 degrés… Alors direction Samoa, 10 mois après le tsunami qui a détruit la côte Sud. Mais là-bas, la vie continue et les locaux sont heureux de voir les touristes revenir, peu à peu…
Embarquons à 5h du matin par -2 degrés, brrrrrh, qui aurait cru qu’en trois de vol, on survolerait une île paradisiaque, atterrirait face à la mer, sous 34 degrés…mmmmhhh une bouffée de chaleur qui réchauffe les cœurs. A l’arrivée, trois guitaristes souhaitent la bienvenue à la maison aux locaux et accueillent les touristes, on est tout de suite à des milliers de kilomètres de la maison, changement de décor. Le premier trajet en voiture, avec pause pour voir les tortues géantes nous met au goût de l’île…maisons vertes, turquoise, jaunes, oranges à droite, la mer à gauche, la chaleur par la fenêtre, on quitte les baskets pour les tongs, ahhhh ça fait du bien. Traversons l’île volcanique en passant non loin du sommet, forêt tropicale, silence de plomb, les enfants rient et jouent sur la route, puis nous font coucou, tout le monde nous fait signe, un peu comme dans un village…le ciel devient peu à peu menaçant et il commence à pleuvoir alors que l’on atteint la côte Sud, timing tristounet car on traverse des villages de ruines, où les seuls restants sont les chiens errants, maisons détruites, tombes, fleurs, l’ambiance est très lourde, on imagine l’horreur. Passons notre première nuit dans une cabane sur la plage, appelée fale, tenu par une famille qui a tout perdu l’an dernier, leur récit fait peur mais ils finissent toujours par sourire.
Réveil face à la mer, turquoise, chaude, sable blanc tout doux sur les pieds, miam ! Nous passons les premiers jours à traîner, se reposer, visitons la To Sua Trench, trou à 15 m de profondeur ou l’eau de mer s’engouffre puis se calme pour nous offrir une piscine naturelle dans laquelle on descend par une échelle en bois…nous baignons, siestons, baignons, mangeons, le bonheur !
Le soleil nous réveille tranquillement le troisième matin et nous décidons de partir avec Mika, guide local pour une balade dans la forêt, il nous apprend les plantes, leurs vertus médicinales, nous montre la tombe de sa petite fille et nous dit qu’il cherche toujours son petit garçon disparu alors qu’il avait un an, Mika n’a que 32 ans, on sent qu’il a la gorge nouée, il ajoute qu’il a encore deux enfants et sa femme, qu’il a de la chance. Mika nous amène en haut de la montagne d’où on a une vue imprenable sur la plage, l’eau et au large, la barrière de corail. Passons ensuite chez notre guide, qui va nous apprendre à faire un umo, feu à l’étouffé sous des feuilles de bananiers. On s’installe à même le sol, dehors dans la terre et commençons à extraire le lait de coco, y ajoutons des oignons, puis enroulons tout ca dans les feuilles, on est sceptique, ca doit pas avoir beaucoup de gout ! Le deuxième plat, c’est du lait de coco mélangé à des sardines à la tomate cuit dans une coque de noix de coco, que les chiens ont vidé plus tôt, eh bien c’était un délice, accompagné de pamplemousse mais pas comme les autres, un peu la texture de la pomme de terre, ca mijote pendant une demi-heure, pendant ce temps, Mika tisse des paniers, des magnifiques casquettes, on rit bien, sa femme est belle, grande, souriante. Les chiens nous tournent autour, les poules errent. On entre alors dans la maison, sans meuble, sans fenêtre, juste des murs en ciment qui les protège du vent, nous asseyons sur une paillasse et là, le festin, le petit garçon de Mika secoue un torchon pour éloigner les mouches, et personne ne mange avant que l’on ait fini, tradition Samoane, on se sent bizarre mais ils insistent ! POn goute au thé de feuilles de citronnier miam. Une expérience unique.
La même après-midi, Sala vient nous chercher en bateau pour nous amener sur son ile où nous passerons deux jours, durant la traversée, elle nous montre les tortues qui se baignent, magique !
Arrivons sur notre coin de paradis, les photos parlent d’elles-mêmes , 6 fales, deux seulement occupés, 5 enfants jouent sur la plage, l’eau est transparente, notre fale magique, on déconnecte complètement, le deuxième jour sur la plage, le décor change, pluie tropicale pendant 3 heures, mais l’ambiance est unique, presques seuls sur cette petite île, on se sent si bien, nichés dans notre cabane, les enfants viennent me voir et joue avec moi, on partage une noix de coco sur la plage, leur anglais est meilleur que le nôtre, les boules !
Repartons de Namua Island sous un déluge d’eau chaude, la traversée est arrosée !! Retour sur Upolu, l’île principale , tiens des voitures ! tiens des gens ! On reconnecte, reprenons la route direction la côte Nord, c’est Dimanche, jour de messe, tous les Samoans sont vêtus d’un blanc éclatant, dans les jardins les vêtements colorés de la semaine sèchent au soleil, les femmes sont magnifiques, bronzées habillées en blanc, wow ! On remonte l’île en croisant les doigts pour l’essence car il n’y a de station qu’à Apia, la capitale, que l’on a quitté dès le premier jour, arrivés à destination, après un ravitaillement, on se dirige vers les Paparasea Sliding Rocks, de grosses pierres lisses qui font guise de toboggans, on rigole bien, à l’abri des palmiers, on boit de la noix de coco, Gael sait les ouvrir grâce à Mika, mangeons de la papaye et des biscuits à la cacahuètes, on est bien. Un peu plus tard, on remonte vers la réserve naturelle maritime où l’on observe les poissons verts fluos et étoiles de mers bleues électrique à travers nos tubas, on aura fait du snorkeling chaque jour, découvrons par endroit un corail détruit par les vagues du tsunami et à d’autre endroit des bancs de poissons colorés, poissons clowns, etc.
Direction notre dernier stop, un hôtel, un vrai de touristes !Avec piscine, plage privée, spa, terrain de golf, restaus délicieux, on s’est fait plaisir ! On a traîné sur la plage ou on était presque seul, s’est nourri de noix de coco et de fruits…. Sommes partis en cata faire du snorkeling près de la barrière de corail, j’ai même nagé près d’une tortue, impressionante et si majestueuse ! Je me sentais toute petite au milieu de cette nature grandiose, Gaël a adoré le labyrinthe de corail et apprécié la bière après l’effort. Apéro sur la plage, on traîne…
Le soleil baisse, les poissons volants nous accompagnent pour notre dernière bain, c’est notre dernière soirée à Samoa, on est encore en débardeur, les yeux pleins de magie, la peau chaude et les cheveux décolorés…et dire que dans 4 heures on sera de retour à -3….

dimanche 20 juin 2010

Oops! On a tué un mouton :(

Bonjour bonjour!!! Ca fait un bail, on sait mais on est bien occupé alors on écrira un peu moins souvent...Avant de vous amener à l'aventure, je remets les pendules à l'heure et vous donne les dernières infos de la routine...Gaël travaille toujours chez Newsmith et construit des machines à muffins, miam! Moi, j'ai trouvé un travail comme co-ordinatrice conférences dans un Holiday Inn, à deux minutes à pied de l'appart! Je m'occupe de séminaires, conférences, mariages etc c'est sympa!
L'hiver est revenu, très pluvieux cette année alors on va pas traîner, ce sera surement le dernier passé ici...On prévoit un retour pour le printemps prochain à confirmer...
On a pas mal bougé, on est pas mal sorti ces derniers mois, on a rencontré des gens via mon boulot donc c'est cool. J'ai repris la danse et Gaël le surf quand les vagues ne font pas la tête! On part en vacances dans les îles Samoa, fin Juillet, on est content et espérons avoir du soleil!! On s'est pas mal baladés autour de Christchurch, partant en week-end pas trop loin, on s'est reposé au milieu des montagnes, on s'est baladé au soleil etc etc mais surtout...on est allé dans les Catlins, région du sud-est de l'île qu'on attendait de pied ferme...et on a pas été déçus, voilà un petit récit de l'aventure...
Grand week-end à l'horizon, le deuxième et avant-dernier de l'année alors vite on file, direction le sud, on longe la mer, traversons de jolis petits villages, on roule tard dans la nuit un vendredi, impression d'être privilégiés, là, seuls au milieu de cette nature, croisons peu de voitures comme d'habitude, musique et chauffage à fond, ciel bleu, on est dans notre cocon qu'on aime tant.
Réveil aux aurores après une courte nuit en bord de route, on se réchauffe avec un chocolat chaud de la station essence, les souvenirs enfantins de départ en vacances refont surface! Chanceux, comme souvent, on assiste à un magnifique lever de soleil sur les vallées, le ciel est rosé, miam!
On descend, descend la côte des Catlins en s'arrêtant à Nugget Point, phare datant des années 60, les vagues viennent se casser sur la falaise, on entend au loin les phoques qui se chamaillent...Il est 8h du matin, balade rafraîchissante et magique, on respire fort, emmitouflés dans nos gros manteaux!
Un peu plus loin, dernier stop pour une balade en forêt avant notre arrivée sous un grand ciel bleu à Curio Bay, magnifique baie ou les dauphins viennent se réfugier l'été et les pingouins ont leur nid, on a loué un bach, petit gite en bord de mer, avec un lit géant d'où on voit la mer et on entend les vagues, le bonheur! On s'est fait des chocolats chauds, on a lu avec pour musique la mer, on s'est baladés sur la plage et endormit comme des marmottes. Le lendemain, on a fait le tour de la pointe puis sommes allés à Slope Point, le point le plus au Sud de la Nouvelle-Zélande, on est allés à marée basse dans les Cathedral Caves, en évitant les vagues, on a marché le long d'une plage déserte...Le soir venu, de retour au gîte entre deux bouchées, les pingouins nous on fait la foire, on s'est faufilé dehors, sans bruit et un petit pingouin bleu nous a fait coucou sur la terrasse, mais on a pas été assez rapide pour déguenner l'appareil, tant pis pour vous, c'est dans notre tête! Le lendemain, le décor change, la mer est déchaîné, il pleut et le vent souffle, on arrive quand même à aller admirer la forêt pétrifiée sur la pointe, des dizaines de tronc d'arbre sont comme gravés dans la pierre depuis 145.000 années, impressionant...
Sur la route du retour, par contre on a eu une aventure....comme vous le savez à chaque fois que les moutons voient une voiture passer, ils détalent, jusque là rien d'anormal, sauf que l'un d'entre eux était du mauvais côté de la barrière, il a pris son élan, certainement pensant qu'il pourrait sauter l'obstacle, sauf qu'il s'est pris la barrière dans la tête, est tombé les quatre fers en l'air, et a fait paf le mouton, il est mort. Si, si....l'an dernier c'était un oiseau, cette année un mouton, à quand l'éléphant de mer? Bref, Gaël a reesayé de le ranimer en applaudissant, puis en lui mettant de l'eau sur la tête (soi disant que ça marche avec sa mère quand elle tombe dans les pommes) Le pauvre mouton ne s'est jamais relevé et on a dû l'abandonner, non pas sans penser à un méchoui, certes.
On ne s'ennuie pas en Nouvelle-Zélande!!

lundi 12 avril 2010

Magie...

Nous avons pris la route du Sud… Longue et sinueuse, elle traverse différents paysages, plaines du Canterbury, vignes et champs de fruits de l’Otago, montagnes désertiques de la région des lacs…
Peu à peu, nos yeux s’éveillent en ce vendredi matin, il est 9h et nous sommes déjà à l’autre bout de l’ile car nous avons roulé tard hier…on se sent en vacances et c’est tant mieux car nous avons un week-end de quatre jours !!
Arrivons au port du Lac Manapouri, désertique, plat, calme, on est pressé d’embarquer car au programme…Croisière dans le fiord Doubtful ! Le voyage commence par la traversée du lac Manapouri car aucune route ne conduit au Doubtful Sound…on avance vers un monde à part, ou peu de gens se rendent, un peu comme si l’on partait au milieu des montagnes….le seul bruit autour de nous est celui du moteur…Une heure plus tard, nous voilà de l’autre côté du Lac, un bus nous attend pour traverser un bras de terre d’environ 20 kms…ca tourne, ca tourne, autour de nous des montagnes à la végétation tropicale et surtout, surtout des cascades d’eau par centaines, milliers, partout, parfois un filet d’eau depuis la cime, parfois un petit torrent, on s’émerveille…Mais on a rien vu…40 minutes plus tard, nous découvrons l’entrée du fiord où notre bateau nous attend, les nuages sont argentés, l’eau du lac fonçé, le bruit des cascades impressionant, on se sent tout petit…embarquons pour une journée de croisière au milieu de cette nature sauvage. Personne, on ne croisera pas un seul bateau durant notre voyage, pas un bruit si ce n’est celui des cascades, les phoques jouent sur les rochers, les dauphins nous narguent au loin et la pluie nous chatouille les joues….on se sent petit, au milieu de cette nature grandiose, on en est même émus, on ne parle plus, on admire, à gauche, à droite, devant, derrière, juste ces montagnes, plus vertes les unes que les autres, ces cascades toutes plus belles les unes que les autres, une balade magique…
En fin d’après-midi, le bateau se pose dans les bras du fiord…l’eau est calme, nous embarquons sur les kayaks pour aller au plus près de cette nature… L’air et l’eau sont purs, on se ressource. Passons la nuit sur le bateau, en montant sur le pont on s’étonne de l’obscurité de la nuit, aucune lumière, aucune étoile, le ciel est juste noir, on est comme face à un mur. Réveil matinal, le soleil n’est toujours pas réveillé, mais le fiord a encore pleins de surprises pour nous, un dégradé de bleus, un dégradé de gris, une ambiance mystique et les cascades ressourcées par la pluie sont encore plus nombreuses… De retour au Lac Manapouri en début d’après-midi, le ciel est en colère et nous force à rester à l’abri autour d’un chocolat chaud, on hésite à rentrer car la pluie est déchaînée, mais restons…et avons raison…Dimanche réveil sous un grand ciel bleu, reprenons la route vers le Nord du Fiordland, direction le Milford Sound, un autre fiord moins sauvage, plus touristique mais magnifique sous ce soleil…sommes tentés par un autre petit tour de bateau plus court cette fois, et profitons d’être là…Le paysage est différent, les montagnes plus abruptes, la lumière scintillante, on ferme les yeux, assis au devant du bateau, tous les deux, seuls, les cascades nous éclaboussent, le soleil nous chauffe le visage, on rêve…
Lundi matin, après une nuit remplie de belles images, reprenons la route vers la maison, le cœur plein de magie, le Fiordland est définitivement dans le top 3 de Notre Nouvelle-Zélande…

lundi 1 mars 2010

Sable doré, ciel azuré, c'est l'été

Le véritable été, celui qui sent la citronelle et la crème solaire a enfin montré le bout de son nez... Vite, sortons maillots, tongs et lunettes de soleil... et filons vers le parc national de l'Abel Tasman au nord-ouest de l'île du Sud...

Dépaysement, les montagnes arides du centre de l'île sont remplacées par des champs d'arbres à fruits, framboises, pêches, abricots, cerises et boysenberries, on en salive... Après quelques courses estivales nous voilà partis dans les coins sauvages du parc... Balade en forêt, on repense à l'Indonésie, plantes tropicales, pierres humides, on atteint le howards Hole, un trou au milieu de la roche qui donne le vertige... Plus loin, en bord de mer, à l'ombre, au coeur de la forêt sub-tropicale, les grillons nous rappellent que derrière les palmiers le soleil chauffe...Arrivée sur une crique, sable doré, eau turquoise, on découvre une autre Nouvelle-Zélande.
Celle du Nord, où les gens vivent cool, certains d'entre eux au rythme de la nature et grâce aux vivres de leurs terres. Les enfants aux cheveux blondis par le soleil courent pieds nus dans la rue, les parents derrière aux allures de soixante-huitards...au milieu de nulle part, à l'intersection de deux rues, une mini-cabane présente courgettes et fruits, on peut se servir et payer soit même dans la caisse à disposition...no stress...

Arrivons au camping de Totaranui au nord de l'Abel Tasman, camping est un bien grand mot....'champs' seraient plus approprié, on s'installe et à deux pas de là, la mer....barbecue au soleil couchant, les grillons nous accompagnent toujours, le vin est frais, le bonheur! Partons à l'aventure le lendemain le long des côtes, on marche, atteignons une crique, reprenons le chemin, arrivons sur une autre crique, au large les bateaux et kayaks de mer vont admirer dauphins et baleines tandis qu'on machouilles des herbes hautes séchées...
On glisse les pieds sous le sable chaud, les grains nous chatouillent les orteils, le soleil fait pleurer les yeux et le bruit de l'océan nous berçe, le vent fait danser les branches, on traîne et on sourit...

jeudi 4 février 2010

Welcome back !

Les moutons, vaches, opposums et rapaces vous ont manqué? Besoin d'ajouter verts, bleus et blancs à votre quotidien? De vous envoler vers un monde serein, calme et mystérieux?

Alors....WELCOME BACK !! C'est parti pour une deuxième année d'aventures, de fous-rires, de découvertes et de défis, et encore une fois nous vous embarquons! Bienvenue aux nouveaux et merci aux anciens de continuer à nous suivre ah ah!

Paris-Dubaï, Dubaï-Bangkok, Bangkok-Sydney, Sydney-Christchurch, 30 heures de vol, 12 fuseaux horaires et 3 saisons plus tard, nous avons rejoint notre désormais 'chez nous' en ce début Janvier 2010... Sommes passés des plaines enneigées Françaises aux montagnes asséchées Néo-Zélandaises pour notre plus grand plaisir...
Surprise...en descendant vers Christchurch, les montagnes que nous avions laissé jaunes d'ajoncs et les plaines mauves de lupins sont maintenant d'un beige sec, le ciel est bleu...c'est l'été qui nous acceuille...
Un été capricieux qui nous fait passer de la pluie au beau temps en un quart de tour, mais l'été quand même!

On retrouve notre appart, nos amis, notre ville, on se réhabitue petit à petit, en ayant l'impression d'avoir été transporté dans un conte de fées pendant 15 jours, un conte plein d'amour et de neige! Décidons de faire rouler Georges pour nous rappeler pourquoi nous sommes si loin...pour la beauté de ces paysages...

Quelle sensation, sensation de liberté, d'aventure, que de rouler sur ces routes désertiques à perte de vue, entourés de montagnes, de rivières, de plaines et de forêts...la Nouvelle Zélande nous acceuille sous son plus beau jour ou peut-être avions nous oublié cette beauté...
Direction la Côte Ouest, son allure tropicale et ses villages de miniers...On respire! On sourit! Mmmmmh, on a bien fait de revenir! Première nuit estivale sur la plage de Kumara Junction, où les troncs et branches d'arbres viennent se reposer sur la plage après un long périple le long des rivières...Il fait nuit mais l'on devine les ombres des troncs, la mer est bruyante, le ciel d'un noir bleuté, l'air chaud, on s'endort sereins...

C'est un soleil de plomb qui nous sort des rêves, balade pieds nus dans le sable chaud, petit déjeuner ombragé, on est parêt pour une nouvelle journée. Descendons la côte vers Hokitika, ancien village de miniers, les touristes ont remplaçé les chercheurs d'or, mais l'ambiance est toujours là...Des kilomètres de plage arpentés de restes d'arbres, c'est presque inimaginable. Un peu plus dans les terres la Gorge d'Hokitika est d'un bleu glacial, un pont suspendu, des roches blanches, des fougères d'un vert profond, un air pur et un soleil doux, le bonheur...balade dans la forêt, sur les rochers, pause le long de la rivière, on apprécie d'être suspendu du temps qui coure trop vite à l'éxtérieur...Continuons notre chemin vers le lac Kaniere, sur la route, des cascades d'eau, des chemins interdits, des pics, des virages, des montagnes, des montagnes, des montagnes... Au bord du lac, c'est l'effervescence, des enfants entreprennent un concours de plongeon du haut du ponton, des jeunes jouent au rugby sur l'herbe, les bateaux font la course, les brochettes grillent sur le barbec' et les gens rient....ça sent les vacances...

Le dimanche boude le soleil mais la chaleur lui tient tête, nous nous installons prêt du lac Mahinapua, silence, presque seuls, nous nous reposons entre chaque balade, balade en forêt, le long de l'eau, nous nous allongeons sur le ponton et admirons le temps qui s'arrête avant de repartir pour la ville de la côte Est...
Ravis, reposés et heureux, prêts pour une nouvelle année dans les bras de Dame Nature, on se laisse emporter...

jeudi 14 janvier 2010

Pouce!

N'en déplaise aux amateurs de photos sensations et récits des antipodes, ce blog est avant tout un carnet de voyage...notre carnet de voyage, alors cette fois-ci nous vous embarquons dans un voyage familier, voyage à 19 000 kms de notre chez nous, voyage au pays des grenouilles, le vôtre, le nôtre...

Deux semaines et demi d'amis, de famille, d'amour et de bonne bouffe...
Deux semaines de retrouvailles, de rires, de pleurs, de regards aimants, de sourires, et d'odeurs familières...
Deux semaines à la maison...

50 heures de voyage porte à porte, 36 heures de vol effectif, deux jours de plateaux repas et de dodos assistés par somnifères, deux jours à remonter le temps et à fuir le soleil, deux jours à sortir passeports, cartes d'embarquement, liquides de moins de 100ml et ordinateur portable, deux jours éprouvants....Mais quelle récompense!

Retour aux sources, à une alimentation saine et équilibrée, entendez par là foie gras, saumon fumé, raclette et tartiflette, à une vie saine, soirées tous les samedis jusque 6h30, Noël au champ' et Nouvel An aux fruits de mer, à un quotidien sportif et serein, balades en ville vin chaud à la main, tour en vélo pour dégriser le 1er janvier, à un équilibre exemplaire, lever 5h, coucher 21h les 3 premiers jours (non, le décalage n'y est pour rien, qu'est-ce-que vous insinuez?), bref deux semaines de repos...

Bilan: Grosse bouffée d'amour de Vannes à Angers, d'Angers à Lille, de Lille à Paris, de Paris à Séné, on a bien profité...les photos parlent d'elles-mêmes, enjoy et MERCI...On vous aime fort.

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It's your turn, come onboard to a far land, our land...come and discover another country, another culture, our culture, come and see how we spent our White Christmas while you were on the beach having BBQs...19000 kms and 50 hours away...enjoy...

mercredi 25 novembre 2009

Down South...

En ce mois de novembre, nous avons eu droit au deuxième (et dernier) week-end de trois jours de l'année, vite on en profite...direction le grand Sud, les montagnes, les lacs et les rivières...la région du Central Otago...

Départ le jeudi soir car la route sera longue, on roule 3 heures avant de se poser au Lac Tekapo...souvenez-vous, notre premier week-end, c'était ici, le Lac Tekapo, ses eaux turquoises, ses rivières agitées, sa chapelle et le soir venu, son ciel étoilé...
Au petit matin, réveil venteux, les mouettes essaient de nous voler notre petit-déjeuner mais on ne se laisse pas faire...vite, nous reprenons la route...Celle-ci est parsemée de lacs plus ou moins grands, plus ou moins bleux, mais toujours magnifiques, en direction de Wanaka, ça monte, ça descend mais surtout ça tourne, une vraie route de montagne...
Arrivons dans la région de Wanaka, déjeuner au sommet d'une falaise avec vue sur la rivière Clutha, le soleil est éblouissant, le vert des arbres profond et le jaune des ajoncs vivifiant...mmmh, on respire et sourit...quelle chance...

A une demi-heure de là, le Lac Wanaka nous attend, calme, plat, majestueux au milieu de ses montagnes, entouré de lupins, il nous offre une balade agréable toujours très ensoleillé...Nous montons le Mt Iron pour surplomber le lac et là les vues sont incroyables, le silence de plomb et la nature magique...Nous nous installons sur les bords du lac pour notre premier barbecue...le soleil se couche, les montagnes jouent aux ombres chinoises, les petits pains crépitent sur le feu, le vin est toujours délicieux, ça sent l'été...

Réveil agité aux bords d'un lac qui semble transformé...le vent s'est levé, les vagues viennent se casser à nos pieds, comme si la nature nous montrait une autre façette, plus sauvage, plus intense. Balade le long de la rivière Clutha, le vent soulève des nuages de poussière mais dès qu'il s'arrête le soleil chauffe... la végétation est dense, la rivière en colère...

Reprenons la route vers le Sud, direction la Vallée de Cardrona, merci à Rebecca de nous avoir conseillé cette endroit, une véritable magie...l'ambiance mystique créée par une route étroite et sinueuse bordée de montagnes, de vallées, de moutons, de rapaces est adoucie par un soleil de plomb, soleil qui a, au fil du temps usé les champs jusqu'à les rendre désertiques...
Là, au milieu de nulle part, se trouve l'hôtel Cardrona, datant du 19ème siècle, intact, un décor de cowboy, des maisons en bois, des calèches, une vieille poste, tout est encore là, figé...Un peu plus loin, le village d'Arrowtown nous appelle, sa rivière héberge poissons, aigrettes et galets aux contours parfaits..mais cette rivière fut le paradis des chercheurs d'or, un village entier construit pour répondre à cette soif de richesse, le décor est extraordinaire, on découvre une autre façette de la Nouvelle-Zélande, une façette historique.

La fin d'après-midi approche, mais nous avons encore soif de découvertes et décidons donc de descendre jusque Queenstown. Une des plus grandes villes de l'île du Sud, connue pour ses sports extrêmes et ses stations de ski, les ruelles nous rappelent les villages de vacances. La ville de Queenstown borde le Lac Wakatipu, de l'autre côté des montagnes, les Milford Sounds s'élèvent...aujourd'hui le lac est déchaîné et le vent souffle très fort. Nous trouvons un abri à quelques kilomètres de la ville pour passer la nuit au milieu de nulle part.

Au réveil, direction Cromwell, on traverse des vignes, des champs de fruits, abricots, fraises, cerises, l'été approche, mmmhhhh...La vieille ville de Cromwell nous enchante, au bord d'un lac, de petits maisons d'anciers miniers ont été retapées pour faire place à de petites épiceries, magasins de décos et petits cafés, un marché se tient sur la place du village, le bonheur...
Nous reprenons la route jusque Bendigo, village qui lui a été totalement abandonné après les années glorieuses de l'or...plus rien, des trous nous indiquent où les hommes descendaient à plus de 400m de fond et quelques ruines témoignent d'une vie de village passée...

Retour vers Christchurch, la route sera longue, le soleil toujours présent, on continuerai bien notre virée! Mais notre vie citadine nous appelle...vivement le prochain week-end!

jeudi 12 novembre 2009

Week-ends printaniers

Qu'ils soient champêtres ou marins, nos week-ends printaniers en amoureux nous enchantent...

Quand le soleil sort le bout de son nez, nous enfilons nos chaussures de rando et partons à l'aventure...sortons la carte, choisissons un endroit plus ou moins au hasard et c'est parti....

Nous arrivons souvent en pleine nuit, et le spectacle est d'autant plus surprenant au petit matin...on ouvre un oeil, puis l'autre, passons la tête par la fenêtre, saluons les moutons, le soleil nous éblouit, voilà nous sommes en pleine nature, comme on aime...
Ouvrons le camion, les moutons détalent...on les effraie, les vaches, elles lèvent la tête, nous regardent une minute puis reprenent leur activité favorite...

S'il y avait un paradis des animaux, ce serait certainement la Nouvelle-Zélande, les rivières à l'eau claire seraient celui des poissons, les arbres atteignant les nuages, celui des oiseaux, les prairies, celui des moutons et les montagnes celui des rapaces...Un petit opposum traverse la route, deux lapins galopent le long de la plage, les coquillages se reposent sur le sable, toute la nature semble tranquille, alors nous le sommes aussi...

Petit tour de nos virées printanières, en forêt d'abord au Mont Grey et au Mont Thomas, dans le Canterbury puis à la mer, dans la péninsule de Banks, à Diamond Harbour où les ajoncs et les criques nous rappelle le Golfe du Morbihan, home sweet home...

mardi 3 novembre 2009

Les copains

Si le Petit Nicolas était en Nouvelle-Zélande.....ça donnerait ça...

Moi, j'aime bien les copains. Parce qu'avec les copains, il arrive toujours des aventures, les gars ils font les fous et les filles elles pleurent.
La dernière fois que nous sommes partis avec les copains, il nous est arrivé pleins d'aventures. Quand on est arrivé près du camion des copains, Adeline et Brice, on était drôlement contents, les copains ils sont venus de France pour nous voir, et au bout d'une semaine, ils ont partis dans un camion qu'ils ont loué. Leur camion, il est vraiment chouette, avec des rideaux verts, un petit miroir pour les filles et deux batteries pour les garçons. Sauf que le camion, il tombe souvent en panne, alors Brice et Adeline, ils sont pas contents, parce qu'au prix que ça coûte, quand même ca pourrait marcher mais moi je leur ai dit que quand même ils avaient de la veine d'avoir un si beau camion, que nous, dans notre camion, on ne tenait pas debout, et que quand on sortait pour faire pipi et bien on se cognait la tête, et que ça, c'était pas drôle.

On les a rejoint à Picton, dans les Malborough Sounds, et là-bas, c'est formidable, parce qu'il y a pleins de petites îles, et de petits chemins, où il faut marcher des heures, et ça, nous, on aime bien.

Le samedi matin, on s'est réveillé et il faisait pas beau, alors Brice, il a dit que de toute façon, c'était toujours comme ça, que toute la semaine, il avait fait un temps épouvantable. Nous, on était bien embêtés, parce qu'on voulait qu'ils s'amusent.
On s'est arrêté aux toilettes, et là Gaël a crié qu'il avait une écharde dans le pouce, et que c'était profond et que ça faisait rudement mal et qu'il fallait un couteau pour l'enlever. Alors moi, pendant que les garçons ils ouvraient le pouce de Gaël au couteau, j'ai été cherché Adeline, qui est infirmière et Adeline, elle a sorti le désinfectant et tout de suite, ça allait mieux et on a pu repartir.
On est partis vers les plages, mais là les copains ils ont dit qu'ils avaient pas fait leur lessive, et comme Adeline, c'est une fille, eh bien, elle voulait laver ses habits, alors on a été à la laverie. La laverie, c'est chouette. Il y a de grosses machines énormes, on perd toujours ses habits et on sait jamais quand les lessives vont s'arrêter. Après, quand les copains ont fini d'étaler leur linge propre dans leur beau camion, on est parti...sauf que là Brice a appelé Gaël en disant qu'il avait pas d'essence, et que donc il fallait qu'il retourne en bas de la montagne parce qu'après surement qu'il n'y aurait pas de pompe, et qu'il aimait bien les aventures, mais que quand même tomber en panne avec un si beau camion, c'était pas chouette.

Quand on est arrivé là-haut, on a été vachement contents, parce que c'était très beau, et que le soleil était sorti et qu'on a fait des balades.
Le soir, on a décidé de boire l'apéritif, sur le ponton d'un port, et ça c'était formidable, on a mangé des chips et on a bien rigolé. Mais quand on est reparti, et qu'il faisait noir, je me suis cassé la margoulette parce qu'il y avait un poteau que j'avais pas vu, et les copains bien sûr ils ont rigolé très fort, et moi je me suis fâché, j'ai dit que j'aurai des sacrés bleus, et que si eux, ils tombaient et bien qu'il ne fallait pas compter sur moi pour les ramasser.
On est parti vers un endroit pour dormir, et on a vu une belle table de pique-nique, donc on a voulu mettre le camion à côté, sauf que à côté, c'était de la boue, et que le camion a glissé, et Gaël a dit que c'était foutu, que les roues ne sortiraient jamais, et qu'il fallait pousser. Alors moi, j'ai arrêté de rigoler et j'ai dit aux copains qu'il fallait pousser et eux aussi, ils ont arrêté de rigoler. On a poussé très fort, mais le camion a fini dans un fossé, alors d'autres français qui étaient dans leur tente sont arrivés et on dit qu'ils avaient entendu parler français, et qu'ils pouvaient nous aider à pousser. Ils étaient chouettes, tous avec des lampes frontales, les garçons ça veut toujours mettre des lampes frontales même si ça a l'air bête.

On a jamais réussi à sortir le camion et on a dû dormir penchés dans le fossé, et ça c'était pas chouette. Le lendemain matin, on est allé chercher quelqu'un avec un quatre-quatre et parce que les quatre-quatre, ça a des grosses roues, il a réussi à sortir le camion, et on était drôlement contents.
On a pu repartir faire des promenades dans la forêt et ça c'était vraiment bien. Sauf que quand on est arrivé à une petite porte en bois et que Brice a voulu montrer à Adeline comment la refermer, et ben Paf! Il a donné un coup dans le menton d'Adeline, et Adeline a pleuré, et a dit que non mais sans blague, pourquoi il avait fait ça, et Brice l'a appelé ma chérie et l'a pris dans ses bras, et Adeline a arrêté de pleurer.

Le lundi matin, parce que ici en Nouvelle-Zélande, c'était la fête du travail, le 26 novembre, et ça je dois dire ça m'a fait bien rigoler parce que mon papa son anniversaire c'est le 26 novembre, et je suis sûre qu'il trouverait ça chouette de pas aller au travail le jour de son anniversaire, on a été sur la plage, on était tous très fatigué, parce que les aventures ça fatigue, et que la veille on avait dormi avec les moutons; On est allé sur la plage et on a fait un cours de yoga sauf Brice il faisait l'imbécile bien sûr et que Adeline elle lui a dit de se taire, de penser à sa grand-mère morte, et ça Brice, ca l'a pas fait rigoler et il lui a dit que si elle savait pas quoi dire, il fallait mieux rien dire, et ça Gaël et moi, ça nous a fait sourire.

Après, comme c'était le troisième jour, et qu'on avait plus rien à manger, on a fini les restes dans le beau camion des copains et après on a dit aurevoir aux copains et on est rentrés à la maison.
Mais sur la route, Brice nous a appelé en disant qu'il avait fonçé dans un quatre-quatre et que donc ils avaient âbimé le beau camion et ça c'était pas chouette mais quand même on a passé un bon week-end avec les copains.